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  • Photo du rédacteurChristel Engström

Artiste nouvelle génération, J|L Jet Lag, un univers où le sombre côtoie la lumière...




Bonjour Jet Lag,

Avant sa formation lancé en 2014 par vous-même, Juliette Lucas, ce groupe a-t-il d’abord été porté par une précédente carrière solo?

Bonjour CMC Studio ! Alors pas vraiment. J’ai demandé à mes parents de faire du chant à l’âge de cinq ans même si je n’étais pas d’une famille de musiciens mais que nous écoutions souvent de la musique. Il m’ont inscrit dans une chorale de conservatoire et depuis je n’ai jamais arrêté de chanter et d’écrire des chansons (j’ai toujours mes premières chansons écrites quand j’apprenais l’écriture 😊 . Ma décision d’en faire mon métier a été prise en seconde quand j’ai annoncé à mes parents que je voulais arrêter mes études pour faire de la musique. Je pense qu’ils ont eu peur mais ils ont senti que c’était vital et m’ont dit après réflexion "OK nous respectons ton choix, nous t’aiderons mais à une condition c’est que tu le fasses avec sérieux et que tu te donnes les moyens d’atteindre tes objectifs". Voila c’était il y a douze ans déjà... après le reste est une question de travail, de rencontres personnelles et artistiques et celle des musiciens qui composent aujourd’hui J|L Jet Lag. Aujourd’hui j’ai mûri mon projet artistique avec ce groupe créé en 2014.



Ambiance pop electro sensuelle, on adore. Votre univers est à la fois français et anglais. Etait-ce un choix naturel ou un risque assumé de vous confronter aux artistes internationaux avec des textes anglais ?

Je ne vois pas cela comme un risque et je n’ai pas la prétention de me confronter à des artistes internationaux. En fait j’ai commencé d’écrire dans ma langue maternelle, puis je suis passée à l’anglais. Sans doute parce que c’est une langue plus facile à faire sonner que le français mais aussi parce qu’à l’adolescence c’était moins impudique de chanter en anglais, les gens comprenant moins bien le sens de mes textes. Aujourd’hui je reviens au français et dans l’EP L’Oeil Doux qui vient de sortir, il n’y a qu’une chanson en anglais. J’ai envie maintenant de mieux exprimer et partager mes émotions.

À l’écoute, nous sentons une influence très actuelle, à la Møme ou autres artistes dernière génération. Mais Comment définiriez-vous vos influences musicales versus vos particularités ?

Je suis heureuse que vous trouviez notre musique actuelle, j’espère juste qu’elle n’est pas qu’à la mode. C’est toujours difficile de répondre à cette question, j’ai des goûts musicaux tellement éclectiques : d’Alain Souchon à Portishead , en passant par Soko et Serge Gainsbourg... Franchement j’écoute de tout, j’ai été nourrie de tout et mes chansons aujourd’hui sont le reflet de mes sentiments. Ce sont les gens qui les écoutent qui sont mieux placés que moi pour dire ce qu’elles évoquent, et à qui elles font penser. Moi je peux juste dire que la présence d’une harpe dans un projet pop électro est une vraie preuve de l’étendue de mes goûts.



Maintenant que votre EP est sorti, un nouveau clip qui voit le jour, ou en êtes-vous de votre projet musical ?

En fait ce n’est pas notre premier clip mais le cinquième. Simplement c’est la première fois que nous avons pu mettre tous les ingrédients d’une production professionnelle, même si nous avions un tout petit budget. Nous avons travaillé avec un très jeune arrangeur précoce et talentueux : Léo Bouloumie. Ensuite nous avons enregistré et mixé au Studio de l’Imprimerie avec Serge Faubert que j’adore. Il me suit depuis longtemps avec beaucoup de bienveillance, il sait créer les conditions pour que j’exprime au mieux mes émotions et aussi me conseiller avec beaucoup de justesse. Puis nous avons fait le mastering chez Globe Audio à Bordeaux avec Alexis Bardinet (Noir Désir, Ibrahim Malhouf, etc...) c’est un studio en province mais qui a un matériel et un savoir faire qui fait pâlir beaucoup de studios du monde entier : ça change tout ! Du coup c’est la première fois que nous voulons partager notre musique le plus largement possible avec fierté : les premiers retours sont très encourageants, beaucoup de médias s’intéressent à nous, il y a eu beaucoup d’ajouts sur des playlists, des diffusions radio, une émission radio va nous être consacrée en Occitanie, des labels sont en contact avec nous et nous cherchons toujours un booker. Sur le clip nous avons travaillé également avec une jeune réalisatrice, Zoé Sabathé, dont le premier clip doit en être à 110 millions de vue et son deuxième par très loin. C’est moi qui ai écrit le scénario et elle qui a fait la réalisation et le montage : j’adore sa photo, son regard et le rythme donné par son montage, je ne pouvais pas rêver mieux !

Comment avez-vous vécu l’expérience de l’autoproduction et quelles en ont été les avantages et les difficultés ?

L’autoproduction c’est la liberté absolue mais si c’est raté on est le seul fautif. Après il faut tâtonner, douter, trancher et avoir beaucoup d’imagination et d’énergie pour compenser le manque de moyens.



Vous avez mené une campagne de crowfudning pour votre projet. Comment avez-vous vécu cette expérience et comment pensez-vous avoir pu emmener votre public virtuel à un tel engagement?

C’est l’angoisse absolue au démarrage la première fois ! En fait ce qu’il faut comprendre c’est que si l’objectif de budget à atteindre dans la campagne n’est pas atteint on retombe à zéro avec la pression d’un terrible compte à rebours qui se met en route : 40 jours dans notre cas. Mais dans le même temps on ne peut pas attendre d’avoir fini le crowdfunding pour commencer la communication les enregistrements, etc... Donc on avance beaucoup d’argent (merci à mes parents...) pour payer le tout sans être certain d’en avoir les moyens. Maintenant c’est fait et je ne remercierai jamais assez les gens qui nous ont fait confiance et qui ont été si généreux alors même que nous ne pouvions pas leur faire entendre le projet qu’ils soutenaient. Je pense que ce qui a permis d’y arriver c’est notre foi dans le projet et un temps infini à défendre le projet partout et tout le temps, et aussi un peu j’espère ce qu’ils connaissaient de notre musique auparavant.

Musicalement et dans votre communication, êtes-vous entouré d’une équipe pour le développement ou évoluez-vous en autodidacte pure ?

Musicalement c’est le groupe : Jessy Munoz à la batterie, Maxence Libes à la basse et au monologue, Pauline Hambye à la harpe et moi-même au chant. Puis Léo Bouloumie aux arrangements sauf sur L’Onde T où il a fait la composition sur mon texte. Pour le reste aujourd’hui nous faisons tout tous seuls et l’aide ponctuelle mais précieuse d’amis : Tristan Salvati pour la communication visuelle, Rémy Sirieix pour la photo et mon père qui fait un temps plein de manager, et en plus il est gratuit 😊.

Peut-on vous retrouver sur des scène futures ?

Oui nous faisons notre Release Party le vendredi 7 juin au Connexion Live à Toulouse avec Prattseul en première partie. Beaucoup de nos donateurs sur KissKissBankBank devraient être présents, je vais chanter pour eux.

Pour la suite pas encore de dates programmées, la présence d’un booker à nos côtés fait cruellement défaut, mais s’il faut encore se retrousser les manches quelques temps... on le fera !!


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